Des conseils pour sauver les animaux sauvages en détresse

SOS Faune Sauvage de Bretagne, le service régional est (enfin) en place ! update

SOS Faune Sauvage de Bretagne, le service régional est (enfin) en place !

Pendant le premier confinement de 2020 (COVID-19), nous avons été contraint de développer la médiation faune sauvage, puisque les déplacements étaient encadrés. Il s'agit de l'accompagnement par téléphone des personnes faisant face à un animal sauvage en détresse.
Ainsi, nous en avons aidés en moyenne 2600 par an. Grâce à notre expertise en soins aux oiseaux et mammifères sauvages, nous avons pu améliorer la cohabitation entre humains et animaux.
Mais jusqu'à présent cette mission était répartie de manière inégale parmi les associations environnementales bretonnes. Ce n'est plus le cas.
Depuis le 6 mai 2024, un service régional en faveur de la faune sauvage bretonne a vu le jour. Les Terres de Nataé et la LPO Bretagne, avec l'aide de l'Agence Bretonne de la Biodiversité, ont créé une plateforme téléphonique de médiation dont nous somme un partenaire opérationnel.
Morgane, soigneuse capacitaire et médiatrice salariée chez Trisk'ailes donne chaque semaine deux jours de son temps et de ses compétences pour répondre via le 02 57 63 13 13.
Le SOS FSB ce sont plus de 500 appels traités en moins d'un mois, soit au moins autant d'animaux aidés dont 50% ont pu l'être sans redirection vers un centre de soins ni un vétérinaire.
Merci de soutenir notre action pour la faune sauvage locale !

Le bal des animaux juvéniles en difficulté update

Le bal des animaux juvéniles en difficulté

En avril et mai 2024, nous sommes venus en aide à 335 animaux sauvages, soit toujours une moyenne de 5 animaux chaque jour, via notre service de médiation téléphonique.
La saison de reproduction battant son plein, nous avons été très sollicités pour venir en aide à des juvéniles voire des oisillons, notamment chez les rapaces nocturnes. En avril, nous avons été contacté pour pas moins de 16 chouettes dont des hulottes, des effraies et une chevêche d'Athéna.
Oisillons tombés du nid, juvéniles en émancipation, destruction intentionnelle ou accidentelle de nid, dérangement de nichée, prédation domestique, etc... C'est la période de vulnérabilité des animaux, la période de pic d'activité pour notre association et tous les centres de soins pour la faune sauvage.
Nous avons donc guidé des personnes dans une intervention non-intrusive in situ. Parce qu'une remise au nid des petits ou la création d'un nid de substitution pour remplacer celui qui a été endommagé ou qui est inatteignable, c'est bénéfique aux animaux en détresse. Un·e soigneur·se, aussi expérimenté·e soit-iel, ne pourra jamais remplacer le parent d'un animal dont nous, humains, n'avons pas les codes d'apprentissage.
Pour comprendre les dégâts de nos activités comme le jardinage et la circulation routière et réduire leur impact, nous animerons une session de formation en ligne « Les Bons Gestes : Que faire face à un animal sauvage en détresse ? » le 27 juin 2024 à 18h. Les inscriptions sont déjà ouvertes, rendez-vous ici pour prendre votre place

Des goélands persécutés sur les routes update

Des goélands persécutés sur les routes

En mars 2024, nous sommes venus en aide à 76 animaux sauvages, soit toujours une moyenne de 2 animaux chaque jour, via notre service de médiation téléphonique.
Le printemps tarde à s'installer même si les températures du mois ont été très chaudes pour un mois de mars. Alors, les naissances ont commencé, notamment chez les pigeons et les tourterelles, rattrapés par les écureuils et les hérissons.
Mais en mars, ce sont surtout les cas de collision avec des voitures, en ville, qui nous ont allarmés. Nous avons reçu 9 appels à propos de goélands blessés sur la route, majoritairement des ailes cassées.
La présence importante de ces oiseaux marins en milieu urbain, en l'occurence à Lorient et alentours, entraine des contacts réguliers avec nous, humains. Notre vigilance est requise, car nos activités quotidiennes ont un impact réel et désastreux alors même que la période de reproduction n'a pas encore débuté.
Pour comprendre les dégâts de nos activités comme l'urbanisation et l'artificialisation des sols et réduire leur impact comme celui de nos véhicules, nous animerons la 3e session de formation en ligne « Les Bons Gestes : Que faire face à un animal sauvage en détresse ? » le 25 avril 2024 à 18h. Les inscriptions sont déjà ouvertes, rendez-vous ici pour prendre votre place

Chouettes piégées et guillemots épuisés update

Chouettes piégées et guillemots épuisés

Depuis le 1er janvier 2024, nous avons aidé 112 animaux sauvages, soit 2 animaux chaque jour (en moyenne) via notre service de médiation téléphonique.
Janvier et février sont les derniers mois de la basse saison pour Trisk'ailes et on sent déjà l'activité commencer à remonter ces derniers jours.
Et voici deux causes de détresse qui nous ont particulièrement marquées en ce début d'année.
D'abord, les chouettes retrouvées piégées dans les conduits de cheminée de particuliers. En cette période, alors que les cheminées sont encore en fonction ou dont on vient d'arrêter la mise en route, les rapaces qui choisissent de s'y installer y sont découverts couverts de suie. Dans ce cas, elles nécessitent une prise en charge pour recevoir un nettoyage, notamment de leurs yeux.
Le second événement marquant fut la période de tempête qui a contraint les guillemots de Troïl à dévier de leur vol et à se poser à cause de la fatigue. En manque de repos, dénutris, déshydratés, une dizaine de ces oiseaux marins ont été trouvés à plat sur les plages bretonnes.
Pour limiter les dégâts de nos activités comme ceux de nos cheminée et pour prémunir le maximum de personne face à un animal en détresse, nous avons animé la deuxième session de formation en ligne « Les Bons Gestes : Que faire face à un animal sauvage en détresse ? » le 29 février auprès de 6 personnes. La prochaine session aura lieu le 25 avril 2024 et les inscriptions sont déjà ouvertes

1923 animaux sauvages aidés depuis janvier update

1923 animaux sauvages aidés depuis janvier

Depuis le début de l'année, nous avons aidé 5 animaux sauvages chaque jour (en moyenne) via notre service de médiation téléphonique.
En octobre, nous sommes entrés dans la saison basse avec une activité de médiation ralentie, comme chaque année.
Néanmoins, nous avons traversé une période de tempête qui a impacté la faune sauvage.  Nous avons reçu des appels pour au moins 13 oiseaux - dont 2/3 étaient des oiseaux marins - qui ont souffert de la météo en novembre et jusqu'à début décembre.
Pingouins torda, Fous de Bassan, Guillemot de Troïl, Grande aigrette et Aigrette garzette, Pigeons ramiers et Tourterelle turque...

En novembre, nous avons également pu afficher notre exposition « Réhabiliter l'image du goéland » à l'Université Bretagne Sud de Lorient pendant 2 semaines, pour redonner sa place dans l'ecosystème à cette espèce protégée mal-aimée. Une autre façon d'agir qui a son importance et qui est complémentaire de la médiation.
Retrouvez le bilan de novembre sur instagram

1455 animaux sauvages aidés en 5 mois, on fait un bilan ! update

1455 animaux sauvages aidés en 5 mois, on fait un bilan !

Depuis l'arrivée au catalogue Captain Cause de Trisk'ailes, notre équipe de passionnés n'a pas chômé !
Depuis le 1er avril, nous avons aidé 10 animaux sauvages chaque jour (en moyenne).
En juin - soit un mois plus tard qu'en 2022 -, nous avons atteint le pic d'activité annuel représentant à lui seul 30 % des sollicitations reçues pour des oiseaux, mammifères, reptiles et amphibiens en détresse dans le secteur breton et au-delà.
Le hérisson d'Europe reste l'espèce la plus concernée. Victimes de maladies et de parasites du fait de leur système immunitaire affaibli, dénichés lors du jardinages, renversés sur les routes, piégés dans nos infrastructures ou encore prédatés par nos animaux de compagnie...
Retrouvez le bilan de juin sur instagram.

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