En avril et mai 2024, nous sommes venus en aide à
335 animaux sauvages, soit toujours une moyenne de
5 animaux chaque jour, via notre service de médiation téléphonique.
La saison de reproduction battant son plein, nous avons été très sollicités pour venir en aide à des juvéniles voire des oisillons, notamment chez les rapaces nocturnes. En avril, nous avons été contacté pour pas moins de
16 chouettes dont des hulottes, des effraies et une chevêche d'Athéna.
Oisillons tombés du nid, juvéniles en émancipation, destruction intentionnelle ou accidentelle de nid, dérangement de nichée, prédation domestique, etc...
C'est la période de vulnérabilité des animaux, la période de pic d'activité pour notre association et tous les centres de soins pour la faune sauvage.
Nous avons donc guidé des personnes dans une intervention non-intrusive
in situ. Parce qu'une remise au nid des petits ou la création d'un nid de substitution pour remplacer celui qui a été endommagé ou qui est inatteignable, c'est bénéfique aux animaux en détresse. Un·e soigneur·se, aussi expérimenté·e soit-iel, ne pourra jamais remplacer le parent d'un animal dont nous, humains, n'avons pas les codes d'apprentissage.
Pour comprendre les dégâts de nos activités comme le jardinage et la circulation routière et réduire leur impact,
nous animerons une session de formation en ligne « Les Bons Gestes : Que faire face à un animal sauvage en détresse ? » le 27 juin 2024 à 18h. Les
inscriptions sont déjà ouvertes,
rendez-vous ici pour prendre votre place !