Structuration de la filière de gestion des D3E (Déchets d’Equipements Electroniques et Electriques) issus des infrastructures solaires - RECUP
La Fondem œuvre depuis 1990 à promouvoir et à développer l’accès à l’électricité par les énergies renouvelables afin d’améliorer les conditions de vie et les revenus des populations rurales. Elle concentre l’essentiel de son action là où les besoins sont les plus forts, dans les zones rurales en Afrique subsaharienne.
24 000 €demandés pour financer ce projet
Le défi
Le projet RECUP a pour objectif de structurer la filière de gestion des déchets d’équipements électroniques et électriques (D3E) issus des installations électriques solaires, et notamment les batteries dans la région de Thiès au Sénégal, afin de limiter les risques sanitaires et environnementaux.
La solution
La capacité photovoltaïque du Sénégal va passer de 213 MW en 2020 à 1181 MW en 2050, ce qui entraînera une augmentation proportionnelle de la quantité de déchets issus des infrastructures solaires. Les batteries au plomb, qui génèrent actuellement près de 400 tonnes de déchets par an, représenteront près de 55 200 tonnes en 2050. Actuellement, la gestion des batteries se fait de manière informelle, et les acides issus de ces batteries ont des conséquences graves sur l'environnement et les conditions sanitaires des populations.
C'est dans ce contexte que la Fondem propose le projet RECUP dans la région de Thiès, visant à accompagner la structuration de la filière de gestion écologiquement rationnelle des batteries au plomb et des D3E issus des installations électriques solaires. Dans un premier temps, la Fondem souhaite mettre en place un cadre de concertation pour le partage d'expériences sur la gestion des batteries usagées entre acteurs Africains et Européens.
Dans un second temps, le projet RECUP contribuera à la création de 5 unités de collecte opérationnellement et économiquement viables. Ces unités permettront, dans un premier temps, la prise en charge des batteries usagées dans le respect de l'environnement et de la santé des populations environnantes, avant de traiter, dans un second temps, les autres déchets de la filière tels que les onduleurs, modules et matériel électronique.
A travers le projet RECUP, la Fondem vise à instaurer une dynamique d'économie circulaire : la structuration en amont de la filière de recyclage du plomb ainsi que des réflexions sur l'amélioration des processus de traçabilité des batteries sur le marché permettront de réduire le nombre de batteries neuves achetées, tout en assurant une meilleure gestion des batteries en fin de vie. Cette double intervention assurera un accompagnement global de la filière, de l'utilisation à la phase de recyclage de l'équipement.
C'est dans ce contexte que la Fondem propose le projet RECUP dans la région de Thiès, visant à accompagner la structuration de la filière de gestion écologiquement rationnelle des batteries au plomb et des D3E issus des installations électriques solaires. Dans un premier temps, la Fondem souhaite mettre en place un cadre de concertation pour le partage d'expériences sur la gestion des batteries usagées entre acteurs Africains et Européens.
Dans un second temps, le projet RECUP contribuera à la création de 5 unités de collecte opérationnellement et économiquement viables. Ces unités permettront, dans un premier temps, la prise en charge des batteries usagées dans le respect de l'environnement et de la santé des populations environnantes, avant de traiter, dans un second temps, les autres déchets de la filière tels que les onduleurs, modules et matériel électronique.
A travers le projet RECUP, la Fondem vise à instaurer une dynamique d'économie circulaire : la structuration en amont de la filière de recyclage du plomb ainsi que des réflexions sur l'amélioration des processus de traçabilité des batteries sur le marché permettront de réduire le nombre de batteries neuves achetées, tout en assurant une meilleure gestion des batteries en fin de vie. Cette double intervention assurera un accompagnement global de la filière, de l'utilisation à la phase de recyclage de l'équipement.
À quoi serviront les dons
Cette contribution jouera un rôle crucial dans la réalisation des activités qui seront menées au cours des huit premiers mois du projet. Ces activités sont en lien avec le résultat 2 qui vise à réaliser un état des lieux de la filière des D3E solaires à l'échelon régional en vue d'organiser le développement de la filière.
Dans le cadre de ce processus, une première étude sera menée sur la situation initiale dans la région de Thiès : l’organisation des acteurs formels et informels, l’identification des besoins en formation, la localisation des points de stockage existants, les conditions de travail, la valorisation actuelle des composants des batteries, les plans d’affaires existants, l’analyse volumes déchets, le cadre règlementaire, etc.
De plus, la Fondem prévoit de concevoir un outil informatique de diagnostic des installations solaires existantes, permettant d’analyser leur état de santé et de prédire la date de fin de vie des équipements. Grâce à ces données, les acteurs pourront anticiper le moment où ces équipements deviendront des déchets et devront être traités. Cela permettra d’avoir une meilleure vision du gisement de D3E dans la région, et de renseigner le travail sur un plan d’affaire rentable pour l’activité de collecte, stockage et transport des batteries vers les usines de traitement.
Des ateliers de concertation seront également organisés à Dakar, rassemblant tous les acteurs régionaux et nationaux de la filière dont le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable sénégalais (MEDD), le département de toxicologie de l'Université de Ziguinchor, une université de Dakar ainsi que des travailleurs informels.
Dans le cadre de ce processus, une première étude sera menée sur la situation initiale dans la région de Thiès : l’organisation des acteurs formels et informels, l’identification des besoins en formation, la localisation des points de stockage existants, les conditions de travail, la valorisation actuelle des composants des batteries, les plans d’affaires existants, l’analyse volumes déchets, le cadre règlementaire, etc.
De plus, la Fondem prévoit de concevoir un outil informatique de diagnostic des installations solaires existantes, permettant d’analyser leur état de santé et de prédire la date de fin de vie des équipements. Grâce à ces données, les acteurs pourront anticiper le moment où ces équipements deviendront des déchets et devront être traités. Cela permettra d’avoir une meilleure vision du gisement de D3E dans la région, et de renseigner le travail sur un plan d’affaire rentable pour l’activité de collecte, stockage et transport des batteries vers les usines de traitement.
Des ateliers de concertation seront également organisés à Dakar, rassemblant tous les acteurs régionaux et nationaux de la filière dont le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable sénégalais (MEDD), le département de toxicologie de l'Université de Ziguinchor, une université de Dakar ainsi que des travailleurs informels.
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Captain Cause