Donner accès aux protections périodiques à toutes

Le 28 mai dernier, Règles Élémentaires présentait son projet "J'ai mes règles, je fais du sport !", ainsi que les résultats de son enquête menée auprès de jeunes pratiquantes licenciées et leurs coachs de football.
Les résultats sont sans appel : les règles sont une véritable source de stress, voire un frein dans la pratique sportives des jeunes joueuses. 40% des répondantes ont d'ailleurs déjà manqué un match à cause de leurs règles, en raison des douleurs, de la fatigue, mais aussi par peur d'avoir une tache ou de ne pas pouvoir changer de produit périodique.
Depuis 2023, l'association intervient donc auprès de jeunes pratiquants et pratiquantes, ainsi que leurs coachs, pour parler des règles, déconstruire les idées reçues, et imaginer comment créer un environnement adapté et accueillant aux personnes qui ont leurs règles. 
Les premières interventions ont déjà porté leurs fruits : des distributeurs de produits périodiques en libre-service ont été installés, les jeunes se sentent plus à l'aise de parler des règles au sein de leurs clubs, les coachs sont formé·es et sensibilisé·es sur le sujet et adaptent même les entraînements. 💪

L'année 2024 s'annonce déjà prometteuse... Et c'est dire, car l'année 2023 a été riche en actions et en accomplissements !
L'association a fêté ses 8 ans et nous avons franchi la barre des 15 millions de protections collectées depuis la création de l'association. Cela représente 1 200 000 mois de règles couverts. Et nous ne comptons pas nous arrêter là, car à l'heure actuelle, 4 millions de personnes se trouvent toujours en situation de précarité menstruelle.
Notre résolution pour 2024 ? Parler de règles, partout, tout le temps !

Règles Élémentaires a redistribué plus de 15 millions de protections depuis sa création en 2015. Ces protections sont indispensables aux 4 millions de personnes qui sont en situation de précarité menstruelle aujourd'hui.
Cependant, notre association ne travaille pas que sur le terrain, nous nous attachons également à changer les règles de manière plus globale, et cela passe notamment à travers le plaidoyer auprès des pouvoirs publics afin de réglementer concrètement la composition des protections périodiques.
En effet, nous ne savons pas ce qu'il y a dans ces protections car les fabricants ne sont pas obligés d'inscrire la composition sur les paquets. C'est ainsi que le 28 mai dernier nous avons publié une pétition aux côtés de la Fondation des Femmes et du Collectif Georgette Sand pour demander plus de transparence sur la composition des protections périodiques. Le décret actuellement en préparation sur le sujet ne nous convient pas : pas assez clair ni restrictif.
Aujourd'hui, la pétition frôle les 20 000 signatures et le combat n'est pas terminé ! 

Depuis le début de l'année 2023, nous avons déjà redistribué plus de 150 000 protections périodiques à nos associations partenaires d'Ile-de-France, soit plus de 7 000 mois de règles couverts jusqu'à présent.
Ce chiffre est très motivant et nous espérons continuer sur cette belle lancée pour le reste de l'année !
En effet selon notre dernière enquête en collaboration avec Opinion Way, ce sont 4 millions de personnes qui sont en situation de précarité menstruelle en France. 

Ce projet avait pour objectif de financer toutes les activités de l'antenne parisienne pour la collecte et la redistribution de protections périodiques. Cette année, 672 958 produits ont pu être distribués aux associations parisiennes grâce notamment à notre nouveau local de stockage, situé dans le 18e, qui nous permet d'être au plus près des besoins. Si, pour l'instant, la zone parisienne est rattachée à nos activités nationales, dès février, nous allons pouvoir ouvrir notre toute nouvelle antenne, avec, à sa tête, 4 bénévoles motivées et formées. Elles vont permettre une meilleure coordination des différentes activités au niveau de l'Ile-de-France et une redistribution plus efficace. Nous attendons également l'achat prochain d'une voiture électrique, qui nous permettra de distribuer les dons aux petites associations qui n'ont pas les moyens de se déplacer.
Début décembre, en compagnie de l'association Cop'1, nous avons pu notamment distribuer des protections périodiques à plus de 1000 étudiantes sur la place du Louvre.